« Connais-toi toi-même » (Socrate). Comment se connaître soi-même ? Pour cela, demandez à vos proches quelles sont vos principales qualité et principaux défauts, ainsi que comment ils vous voient d’ici quelques années et pourquoi. N’hésitez pas à prendre un temps de réflexion pour apprendre à mieux vous connaître : cela peut aller de l’introspection, en se demandant quels sont nos qualités/défauts ; atouts/points faibles, aux tests de personnalité que l’on peut trouver dans certains journaux, ou encore par la consultation de conseillers d’orientation, que l’on peut trouver dans quelques 600 CIO –Centre d’information et d’Orientation – en France.
Connaître sa motivation, sa personnalité
Le but n’est pas ici de faire une description détaillée de votre personnalité, mais plutôt de savoir quels sont vos motivation propres, ce qui vous motive à vous lever le matin, … Et par conséquent, de savoir quels métiers/études supérieurs sont faites pour vous, ou lesquelles ne le sont pas, permettant d’éliminer progressivement un certain nombre de choix. En effet, une jeune de 18 ans, qui effectue un master, devra travailler au minimum 47 ans – études comprises – avant la retraite. Ce serait dommage de faire des études et un métier ennuyeux, au risque de gâcher une bonne partie de votre vie.
Ne laissez pas dire par les autres ce que vous devez dire
Définir son projet d’orientation
Le projet d’orientation doit être VOTRE projet. Ne laissez personne dire ce que vous devez faire par la suite. Le cas échéant, si vous faites des études, un métier qui ne vous plaisent pas, vous le regretteriez toute votre vie. Tandis que si vous suivez un projet, non sur un coup de tête, mais selon un choix mûrement réfléchi et qui vous plais, même si finalement, vous n’avez pas la vie que vous souhaitiez, vous aurez fais les bons choix dans le passé en fonction des circonstances du moment, et n’aurez donc pas de regrets à avoir.
Cela peut sembler évident pour certains, mais dans la réalité, nombre de lycéens sont influencés dans leur orientation scolaire par diverses influences externes. Pour autant, je n’ai pas dit que vous ne devez pas écouter les différents avis, conseils que l’on peut vous donner. Simplement, considérez vos parents, vos professeurs, vos amis ayant une expérience, comme des coachs ou des mentors, qui vous donneront des outils pour avancer et des grands axes de réflexion, plutôt que comme des personnes à suivre. Vous, vos amis, vos parents apportent des pistes de réflexion, des arguments pour et contre à un projet, et vous devrez finalement trancher par vous-même.
Ainsi, et c’est peut-être difficile, mais vos parents n’ont pas à vous dire : « tu ne feras pas telle filière », « fais une première s, c’est la voie royale »… S’ils le font, prenez en compte leurs arguments qui motivent leurs dires, mais ayez le dernier mot. Peut-être qu’une filière scientifique est la voie royale, mais si votre passion c’est l’économie, ne vaut-il pas mieux faire 2 ans en filière éco, avec motivation et bonnes notes à la clé et bac avec mention, que d’exceller dans la médiocrité en filière scientifique en s’ennuyant 2 bonnes années ?
Pour autant, si vous devez forger votre opinion par vous-même, accordez un certain crédit aux personnes légitimes, telles que les parents, les travailleurs, les professeurs, … Si l’on vous déconseille fortement une filière, et que vous voulez persévérer dans votre choix, c’est votre droit, mais avant de foncer tête baissée, demandez vous pourquoi on vous déconseille ce choix : la filière est-elle contraire à vos motivations, votre personnalité ? N’y a-til aucun débouchés dans la filière choisie ?